Au coeur de la Guerre Froide

La mission militaire française de Postdam

Présentation

Pendant plus de quarante ans, les Missions militaires de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, auprès du Haut Commandement soviétique en Allemagne – les « Missions de Potsdam » – ont opéré derrière le rideau de fer pour observer au plus près le fer de lance des forces du Pacte de Varsovie stationnées en République Démocratique Allemande (RDA). Grâce à de nombreux témoignages et à des documents photographiques inédits, l’auteur fait de cet album une œuvre collective qui nous révèle un aspect très méconnu de la Guerre froide.
À bord de voitures spécialement équipées, des équipages alliés sillonnaient le territoire de l’Allemagne de l’Est en déjouant le redoutable système de surveillance mis en place par les Soviétiques et leurs alliés est-allemands de la Stasi. Traquant les convois et les trains militaires, observant les aérodromes et les casernes, pénétrant dans les zones interdites, ils enregistraient tout ce qu’ils voyaient ou entendaient, récoltant ainsi de précieux renseignements avec une seule règle : ne pas se faire prendre !
À la frontière du renseignement, des opérations spéciales et de la diplomatie, les Missions militaires de Potsdam ont été à l’avant-garde de la Guerre froide. Elles ont contribué à rendre pour nos adversaires la surprise impossible et leur victoire incertaine.

L’auteur: Patrick Manificat

Le général Patrick Manificat, saint-cyrien de la promotion « Vercors » (1960), a servi dans diverses unités parachutistes, d’abord au 11ème Bataillon parachutiste de choc à Perpignan, puis comme instructeur au Centre national d’entraînement commando de Mont- Louis-Collioure. Il a notamment commandé le Groupement opérationnel du 1er Régiment parachutiste d’infanterie de marine à Bayonne, le Centre d’entraînement des réserves parachutistes de Cercottes et le 11ème Régiment parachutiste de choc. Par la suite, après avoir été professeur à l’Ecole supérieure de guerre et auditeur à l’Institut des hautes études de défense nationale, il a dirigé le Bureau Renseignement de l’armée de terre et la sous-direction Recherche de la Direction du renseignement militaire. Outre les opérations spéciales du 1er RPIMa et les opérations clandestines du 11°Choc, le général Manificat a participé à de nombreuses interventions. Il a également passé trois ans derrière le Rideau de fer à récolter les renseignements sur les forces soviétiques et est- allemandes au sein de la Mission militaire de liaison près le haut commandement soviétique à Potsdam (MMFL). Il a terminé sa carrière à la tête de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent.

Edition Histoire et collections 2015
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